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Bruno Marchand
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Les spectacles du Cylindre Théâtre
un certain Polzounkov
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Un homme juché sur une chaise, se tient seul, comme sur des planches et il parle, et il parle, et il parle, pour être simplement là, en montrant qu'il n'est pas.

L'histoire du spectacle

Un homme de la rue, un Sans Domicile Fixe pénètre dans un théâtre pour y prendre la parole.
Il faut dire qu'on lui a refusé l'aumône devant le théâtre, alors il s'est invité.
Celui que l'on évite d'habitude, ou dont on se moque, se retrouve sous la lumière des projecteurs dans un décor qui n'est pas le sien et face à un public imposant. Va-t-il se dégonfler ?
Que non !
Ce serait mal connaître le bonhomme. Il nous interpelle alors avec une aventure personnelle, vieille de 10 ans. Sa propre histoire à la suite de laquelle il a tout perdu. Tout : économies, logement, emploi, femme et honneur. Car l'homme était un naïf, un gentil, un farceur qui se voyait déjà arrivé dans le monde. Mais dans ce monde là, on ne vit pas, on ne joue pas, on triche. Pas de place pour les perdants fussent-ils magnifiques. Alors l'errance est devenu son destin. Le vagabondage, un mode de vie. L'homme a eu tout le temps de méditer son aventure. De s'observer et de nous observer. Il en a tiré quelques leçons qu'il donne dans le simple dénuement d'un corps, d'une âme et d'une souris !


" Cette histoire parle avant tout de la nature de certains humains : les faibles.
De ceux que l'on pourrait qualifier de perdants.
Qui seraient démunis dès la naissance ou auraient perdu l'instinct de combativité.
En l'occurrence dans ce spectacle le personnage réalise bien après l'épisode qui marquera sa vie combien son état de " faible " le rend inapte à la vie en société.
Il ne peut plus vivre parmi nous car il a perdu le sens commun : il ne sait plus comment combattre.
Car vivre est un combat. Mais que faire dès lors que l'instinct de combativité a disparu ?
Toute tentative de réinsertion apparaît vaine et inutile. "

Bruno Marchand

Le Cyclique Théâtre