A propos de l'auteur
Fédor Mikhaïlovich
Dostoïevski est né à Moscou le 30
octobre 1821. Il entre à l'école d'ingénieurs
de Saint Pétersbourg en 1838 et devient officier ingénieur
du génie en 1841. En 1844, il demande sa retraite pour
pouvoir se consacrer à la littérature et écrit
son premier roman "Les pauvres gens".
Dostoïevski est arrêté et emprisonné
en 1849 pour ses engagements dans des activités révolutionnaires
contre le tsar Nicolas I. Après un simulacre d'exécution,
sa sentence fut transformée en un exil de plusieurs
années dans un camp de travail en Sibérie. Sa
peine se termine en 1854 après quoi il s'enrôle
dans le régiment de Sibérie.
C'est un tournant dans la vie de l'auteur. Il abandonne ses
sentiments radicaux et devient profondément conservateur
et extrêmement religieux. Il entame une relation amoureuse
avec Maria Dmitrineva Isaeva, la femme d'une connaissance,
avec qui il se mariera plus tard.
En 1860, il retourne à Saint Pétersbourg, où
il se lance sans grand succès dans la littérature
pour journaux avec son frère Mikhaïl. Dostoïevski
est dévasté par la mort de sa femme en 1864,
suivi peu de temps après par celle de son frère.
Il est couvert de dettes et doit fournir de quoi vivre à
la femme et aux enfants de son frère. Il sombre dans
une terrible dépression, joue dans des salons et accumule
joyeusement les echecs et pertes aux tables de jeu.
Pour échapper aux créanciers de Saint Pétersbourg,
Dostoïevski voyage en Europe. Il essaye d'y rallumer
son amour avec Apollinaria (Pollina) Suslova, une jeune étudiante
avec qui il avait déjà eu une relation quelques
années auparavant, mais elle refusera sa proposition
en mariage. Dostoïevski en a le cur brisé,
mais il rencontre Anna Snitkin, une jeune femme de 19 ans
avec qui il se marie en 1867. C'est à ce moment qu'il
écrit ses plus grands ouvrages.
Il meurt le 28 janvier 1881 et est enterré à
Saint Pétersbourg.
Il n'aura connu la gloire que dans sa dernière année,
mais la postérité a fait de lui l'un des plus
grands génies de la littérature.
Chronologie des uvres
o Les pauvres gens, 1846 o Le double, 1846 o Un roman en neuf
lettres, 1846 o Monsieur Prokhartchine, 1846 o La logeuse,
1847 o Les annales de Pétersbourg, 1847 o Polzounkov,
1848 o Un cur faible, 1848 o La femme d'un autre et
le mari sous le lit, 1848 o Le voleur honnête, 1848
o Un sapin de Noël et un mariage, 1848 o Les nuits blanches,
1848 o Nétotchka Nezvanova, 1848-1849 o Le petit héros,
1849 o Le rêve de l'oncle, 1855-1859 o Le bourg de Stépantchikovo
et sa population, 1859 o Humiliés et offensés,
1861 o Les carnets de la maison morte, 1860-1862 o Une sale
histoire, 1862 o Notes d'hiver sur impressions d'été,
1863 o Les carnets du sous-sol, 1864 o Le crocodile, 1864
o Crime et châtiment, 1866 o Le joueur, 1866 o L'idiot,
1868 o L'éternel mari, 1870 o Les démons, 1871
o Journal de l'écrivain, 1873 : o "Bobok"
o "Petites images" o "Le quémandeur"
o Petites images (en voyage), 1874 o L'adolescent, 1874-1875
o Journal de l'écrivain, 1876 : o "Le garçon
"à la menotte"" o "Le moujik Maréï"
o "La douce" o "La centenaire" o Journal
de l'écrivain, 1877 : o "Le rêve d'un homme
ridicule" o Le triton, 1878 o Les frères Karamazov,
1880 o Discours sur Pouchkine, 1880
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